2 mai 2020

STOPVIR PROTECTION CONTRE LES ATTAQUES VIRALES

Proposition de Philippe Dorthe


Crises sanitaires liées à une attaque d’un agent pathogène.

Pour la protection des personnes nous devons être dans le pragmatisme de « l’après »
Aujourd’hui, la planète est massivement touchée par un virus particulièrement contagieux qui prend de court tous les États.

Force est de constater en terme de probabilité qu’un agent pathogène peut être considéré comme plus menaçant pour les populations et sur un secteur géographique immense qu’un accident nucléaire ou un cataclysme naturel. Dans ce contexte globalisé il y a de fortes probabilités que ce type d’attaque virale se reproduise.

LE KIT INDIVIDUEL DE PROTECTION « STOPVIR »

En effet, le débat sur les masques et en général sur le matériel « barrière » va continuer bon train et longtemps après le confinement. Masques pour tous ou non, etc.

En simple logique, quand on écoute les uns et les autres, il apparaît que le port massif et obligatoire du masque aurait contribué à freiner la contagion du COVID.19. À ce moment là, la détention d’un KIT INDIVIDUEL DE PROTECTION pour tenir un mois aurait pu participer à une lutte efficace contre la pandémie. Sans doute avec à la clé de nombreuses vies sauvées, des hôpitaux moins sollicités, des milliards d’économies réalisées, un confinement moins long ou moins drastique et un appareil économique moins touché.

Gouverner c’est prévoir ! Dans cet esprit de prévoyance ne serait-il pas judicieux, après ce triste épisode de doter l’ensemble de la population de notre pays d’un « KIT INDIVIDUEL DE PROTECTION » pour tenir un mois, constitué de :

100 masques chirurgicaux – 1 bidon de gel Hydroalcoolique – 30 paires de gants en latex.

LE KIT PROPOSÉ SERA DIFFÉREMMENT ÉQUIPÉ EN FONCTION DES BESOINS

Personnes adultes actives
Ecoliers, collégiens, étudiants
Retraités actifs,
Personnes très âgées qui résident à leur domicile et qui se déplacent peu.

Pour les personnes en EHPAD je propose que ce soit l’établissement qui gère le matériel.

Pour les enfants de moins de 5 ans, un avis est souhaitable sur la nécessité d’un équipement.

Ce concept de protection individuel existe déjà concernant la distribution de cachets d’iode aux populations se trouvant dans un rayon de 20 (vingt) kms d’une centrale nucléaire.

LA FABRICATION DU KIT

La constitution générale des stocks pour la fabrication des kits pourrait être confiée au service de santé des armées. Celui-ci pourrait assurer les appels d’offres de commande des masques, du gel hydroalcoolique en conditionnement industriel, des contenants pour les doses de gel et des gants en latex. (Une clause devra privilégier les fournisseurs nationaux autant que faire se peut). Le conditionnement des kits serait confié sur tout le territoire national à des structures d’insertion par le travail, à des CAT et à certaines centrales pénitentiaires équipée d’ateliers.

La mission confiée pour le conditionnement sera de : remplir de gel le flacon doseur et l’étiqueter, de mettre sous vide chaque article du kit puis d’insérer les articles avec un mode d’emploi dans le contenant du kit (boîte en carton, poche en nylon à fermeture à glissière. Le conditionneur collera une étiquette « KIT INDIVIDUEL DE PROTECTION « STOPVIR » avec le rappel des articles se trouvant à l’intérieur.

Pour le mode d’emploi, il sera en plusieurs langues. Il donnera des informations sur la bonne manière de placer un masque, de mettre des gants et de les jeter sans risque, d’utiliser le gel, avec un rappel des principaux gestes barrières.

LA DISTRIBUTION DU KIT AUX POPULATIONS

Je propose que l’organisation de la distribution du kit soit également réalisée sous l’autorité du service de santé des armées, assisté des jeunes du « Service civique » regroupés dans un service spécialement créé et appuyé par la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie (volontariat), la Gendarmerie étant un corps présent sur tout le territoire national.

Une fois conditionnés tous les kits seront regroupés par région militaire, puis dirigés dans les communes. En effet les communes ont à leur disposition un listing très complet des habitants de la commune. Les personnes recevront à leur domicile une convocation pour venir retirer leur kit dans un lieu mis à disposition par le Maire. Chaque personne signera un registre qui attestera de la remise du kit.

Tant que la santé sera sous l’autorité de l’État, il me semble plus opérationnel que la mise en œuvre d’une telle action soit réalisée par l’armée qui est une administration particulièrement rompue à la gestion logistique.

LE FINANCEMENT

Cette opération est évaluée au maximum à 1,5 milliards d ‘euros. Ne pouvant pas connaître les prix proposés par les fournisseurs dans le cadre d’un appel d’offre national il est difficile d’évaluer très précisément le coût un tel kit.

Il faut rappeler que cette crise va coûter entre 200 et 300 milliards d’euros à la France, et que l’existence d’une telle protection au début de la crise du COVID.19 aurait en plus des vies sauvées, permis d’économiser des dizaines de milliards d’euros. Dans ce cadre le prix d’un tel équipement paraît dérisoire.

La santé publique étant sous l’autorité de l’État le financement me paraît devoir être assuré par l’État. Mais tout est ouvert sur ce sujet.

Par contre, il me paraît essentiel que le kit soit gratuit. Ce n’est pas un équipement de confort.

LA PÉREMPTION DES ÉLÈMENTS DU KIT

Cette donnée est importante. La mise sous vide des éléments constituant le kit devrait permettre une validité des produits relativement importante.

Une validité de 5 ans me paraît raisonnable. À l’issue de cette période, une opération de réactualisation du kit sera mise en œuvre. En prévision de cela la même procédure de conditionnement sera lancée. Les personnes pourront garder le contenant du kit, seul les éléments sous vide seront remplacés (masques, gel, gants).

Pour ce renouvellement je propose de réfléchir à modifier l’acte de distribution au public en mobilisant le réseau des pharmacies. Chaque pharmacie sera rémunérée pour le travail de gestion de la distribution.

Pourquoi les pharmacies ? Dans les temps de crise, les pharmacies de proximité sont autant d’éléments rassurant pour les populations. Je pense que les pharmaciens seront très heureux d’être intégrés dans ce dispositif.

De plus dans un monde qui a vu se regrouper les activités dans les centres commerciaux il paraît intéressant de fortifier le commerce de proximité dont les pharmacies font partie. Dans la crise du COVID.19, on a pu assister à une augmentation de l’activité des petits points de vente dans les quartiers. On a également remarqué que malgré la grande dimension des supermarchés les distances entre les clients n’étaient pas bien respectées.

Enfin, en terme de santé, j’attire l’attention sur le fait que seule une autorité publique doit organiser un plan d’anticipation de la protection des personnes dans le cadre d’une attaque virale comme celle que nous venons de vivre.

Si nous laissons à chaque personne le soin de se procurer son matériel de protection en libre service dans les magasins, dès l’alerte de l’attaque virale, nous assisterions à des débordements, voire des émeutes.

Dans la crise actuelle nous avons pu le voir dans certains supermarchés où beaucoup se sont précipités sans discernement pour acheter des montagnes de papier toilette, pâtes, etc.

Ce projet est bien sûr largement amendable, il a pour vocation de participer à une meilleure gestion de la protection des personnes et de l’économie du pays.

Avec une véritable volonté politique la mise en œuvre d’une telle opération est très largement à la portée d’un pays comme la France.

https://www.facebook.com/groups/171451933557529/
Vous souhaitez recevoir La Lettre l’Engagé(e) directement dans votre boite mail ? Envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : lengagee.lettre@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *