16 avril 2023

Le roi est nu !

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas : Emmanuel Macron a entamé un bras de fer à distance avec Laurent Berger, le patron de la CFDT, qui évoquait une crise démocratique. Campant sur la légitimité de son programme issu de l’élection présidentielle de 2022 pour trouver une justification à sa réforme des retraites.
 
Emmanuel Macron s’enferme dans une conception fermée de la démocratie. Il s’attache à la photographie et non au film. La photographie, c’est l’image, capturée à un instant T, celui de l’élection présidentielle et qui lui a conféré la légitimité pour gouverner. Le film, c’est celui du temps de la société, une société en mouvement qui n’est déjà plus celle de 2022. Depuis avril 2022, il y a eu la guerre en Ukraine, l’inflation forte… Des crises qui se succèdent qu’Emmanuel Macron n’a pas perçues.

Il vit dans un monde parallèle, celui du dogme néo-libéral, à contre-temps des aspirations de notre société. Autoritaire, quand la société demande de la maturité et que le peuple français demande à exercer sa souveraineté face à une réforme injuste…

Si seulement cela ne dépassait pas le cadre de nos frontières, ce serait idéal… Mais voilà, le maître des horloges comme il aimait se nommer, en revival de Louis XVI qui serait passé de la serrurerie et l’horlogerie, ce maître des horloges a perdu la mesure du temps.
 
Il part en Chine, tout martial, pensant représenter l’Europe. Il ne ressort rien de son voyage d’Etat, sinon qu’il a froissé notre allié, les Etats-Unis. Et le jour de son départ, la Chine se lançait dans un exercice militaire sans précédent face à Taïwan…

Le voilà reparti illico presto aux Pays-Bas pour délivrer un discours sur la souveraineté européenne. Mais dans tous les pays européens, les progressistes commencent à s’interroger sur son virage sur l’aile Orban et sa tendance à l’autoritarisme et à l’usage immodéré de la violence d’Etat contre les Français…

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Rappelons-le à l’envi: Emmanuel Macron s’est cru le découvreur d’un nouveau monde, il n’est que le fossoyeur brouillon de l’ancien.
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *