8 propositions positives, offensives et claires
Le réchauffement climatique est bien là, les océans pleins de détritus en plastique, de métaux lourds, les sols shootés aux différents pesticides.
Nous ergotons, mais nous n’agissons pas.
L’Europe doit devenir le premier espace au monde à promouvoir une économie décarbonée. Assurer la transition énergétique ne suffit plus.
L’Europe doit mobiliser les états de l’Union, les citoyens,les entreprises dans un plan Marshall de transformation de notre économie.
Un cercle vertueux rapide peut être engagé, profitable à la croissance, aux entreprises, à l’environnement et surtout, aux Européens.
Ce cercle vertueux repose sur trois rouages essentiels :
Recherche :
Un investissement massif et rapide dans la recherche fondamentale et appliquée pour transformer les modes de production et de consommation. Cette initiative européenne doit aboutir à la délivrance de brevets permettant l’émergence de champions européens de l’économie décarbonée, dans l’automobile, les énergies renouvelables, l’agriculture bio, les nanotechnologies, les bâtiments autonomes en énergie, liste non limitative.
Formation :
Créer des filières de formation pour la mise en place les métiers de demain contribuant à une économie respectueuse de l’environnement. Former, c’est avoir l’assurance de créer des filières d’installation pour les énergies renouvelables, et ainsi, localiser la production de nouveaux biens de consommation en Europe.
Energies renouvelables et transports propres :
L’Europe doit construire son mix énergétique pour sortir du carbone. Les technologies existent aujourd’hui pour en finir avec le diesel ou l’essence.
Des réseaux intelligents, pour maîtriser l’environnement et le préserver, passe par une optimisation permanente de tous les flux et donc des réseaux qui sont capables de s’adapter aux consommations réelles en données, en énergie, en déchet.
Certes, nous avons adopté le plan Climat, organisé la COP21. Cependant, il y a ce constat implacable : le rythme de ces changements est atteint de lenteur.
Il faut passer à la vitesse supérieure en mobilisant conjointement citoyens, politiques, entreprises, chercheurs. Passer aux actes pour contribuer à l‘évolution des mentalités.
Cette volonté politique doit être au cœur du Plan Marshall que nous proposons, dont l’évaluation doit être débattue chaque année devant le parlement européen et les parlements nationaux.