Ce n’est pas dans nos colonnes que l’on trouvera la moindre complaisance à l’égard de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon et son Front populaire version Rima Hassan.
La gauche aurait dû, aurait pu se reconstruire autrement, au soir de l’élection européenne, mais ce sont la faiblesse de la direction actuelle du Parti socialiste et autres angoisses existentielles des écologistes qui l’ont emporté.
Comme la seule qui compte, c’est d’éviter de donner les pleins pouvoirs au Rassemblement national.
Nous n’avons jamais ici confondu les situations historiques et nous avons toujours fait attention à ne pas plaquer des stéréotypes faciles.
Si nous avons défendu bec et ongle les Gilets jaunes, c’est bien parce que nous avions compris que les « fâchés pas fachos » criaient leur colère contre un mal vivre et un désespoir social.
On leur envoya forces de l’ordre, Brav-M et autres grenades lacrymogènes pour criminaliser ce mouvement pourtant juste. Il en fût de même de la mobilisation contre l’injuste réforme des retraites et le refus de toute discussion, puis il y a eu le 7 octobre 2023 et l’incapacité à condamner ce qui aurait dû l’être sans la moindre confusion ou hésitation par certaines et certains à gauche, créant un doute et une crise de conscience légitime.
Mais cette semaine – ces derniers jours plutôt – un devoir impératif s’impose, non pas celui d’oublier ou de pardonner. Mais juste penser que personne ne peut garantit que la mue du Front national en Rassemblement National écarte tous risques démocratiques, xénophobes ou capitulards face aux néostaliniens poutiniens.
Alors nous n’avons pas d’état d’âme, mais des états de service. Et ce service, c’est à la République sociale qu’il faut le rendre : nous le ferons tous ensemble et massivement dans l’isoloir ce dimanche 7 juillet 2024, un point c’est tout.